[CINEMA] les films qui vous ont marqués

En regardant "Sin City", un film culte à ne pas rater en ce moment même, je pense à
Dark City, film en gris avec une carte postale couleur de Shell Beach, marquant et émouvant!

Ensuite, toujours dans le genre Sin City, je pense à "Fight Club", extraordinaire!

Et encore, tout aussi hors norme, "True Man". C'est dingue comme il m'arrive de penser que tout est mis en place pour nous mettre des bâtons dans les roues: exemple: vous arrivez à Trouville, 6 habitants, mais vous vous tapez tous les feux rouges et aux ronds-points, vous devez laisser passer 30 bagnoles..... Ou alors bien sûr, c'est l'effet Murphy ....

"Battle Royal" de Kinji Fukasaku.
Sous le titre est inscrit "Avez vous deja tué votre meilleur ami?".

Une classe lachée sur une ile deserte. Objectif: faire s'entretuer les eleves pour qu'au bout des 3 jours il n'en reste qu'un.
Aucune fuite possible: si un eleve essaie de fuir, le collier qu'on lui a place explose. Si l'eleve essaie de retirer le collier: il explose. Une zone ne peut etre occupee trop longtemps au risque de voir son collier exploser.

Choques au debut les eleves finissent paas "jouer" le "jeu" pour survivre, pour regler des comptes, pour exister, pour proteger leurs amis.
Seuls 2 decident de ne pas entrer dans cette barbarie: Shuya et Noriko.

BR est un film polemique. Adapte d'un roman et d'un manga il met en evidence ce que l'humain peut avoir de plus laid tout en denoncant l'incapacite d'une autorite a geret un probleme autrement que par la violence.
"Il s'agit de se dresser devant les conflits mondiaux qui sacrifient des enfants au nom de la justice" K Fukasaku
Tatsuya Fujiwara (Shuya), explose litterallement l'ecran en campant un Shuya bluffant. On est loin du heros qui n'a peur de rien. Shuya est un ado normal (ou presque) qui ne demande qu'a vivre mais qui ne peut se resigner a tuer pour cela. Il tuera, mais cela le repugne. A aucun moment il ne tue pour tuer.

Ce meme acteur prend le role de Light Yagami dans Death Note. Encore une adaptation de manga.
"La personne dont le nom est ecrit sur le cahier, meurt"
Light est un lyceen tres brillant qui prepare son concours d'entree a la fac (au Japon pas mal d'etablissement -du primaire a la fac- selectionnent par concours.). Desabuse par la societe, il tombe par hasard sur un vieux cahier noir portant la mention "Death Note".
Apres beaucoup d'hesitations, Light decide "d'essayer" le cahier en ecrivant le nom d'une petite frappe. 40 secondes plus tard, la petite frappe meurt d'une crise cardiaque.
Light voit là, l'opportunite de laver le monde de ses criminels et entreprend une grande purge. En quelques jours il ecrira des centaines de noms. Enfin, il rencontre le "vrai" propritaire du Death Note. Il s'appelle Ryuk et est un Shinigami, un dieu de la mort. Celui-ci a laissé volontairement tomber son cahier dans le monde des humains, esperant que la suite des evenements le distrairait.
Rapidement, devant la masse de deces, les populations en viennent a penser qu'une main divine (ou demoniaque) s'en prend aux mauvaises personnes. Aux yeux du monde, Light etait devenu "Kira" (en japonais la prononciation de Kira est proche de "killer" mais c'est aussi un prenom).
Les autorites ne pouvant pas laisser les choses en l'etat, il est decidé de faire appel a "L" un mysterieux detective de genie mais completement associal et accro aux sucreries (n'importe qui declencherait une crise de diabete aigue rien qu'en regardant son menu).
Le duel entre les 2 genies est du pur bonheur. Light, pour echapper aux soupsons prend la decision de tuer des innocent (police, FBI), quant L sacrifie un detenu pour prouver une de ces theories.
Au milieu de ce duel: Soichiro, le pere de Light, chef de la police, puis Misa Amane, une adoratrice de Kira et detentrice elle aussi d'un Death Note.
Death Note c'est: 12 tomes reliés + un tome special informations, une serie de 39 episodes, 2 films animes (R et R2), 3 films (DN, DN the last name, L change the world) et des tonnes de produits derives. A l'international son succes n'est plus a demontrer. Interdit en Chine en pleine publication (les jeunes fabriquaient le DN et ecrivaient les noms de ceux qu'ils n'aimaient pas....les membres du Parti en tete), Death Note est, pour so auteur (Takeshi Obata) une reflexion sur la peine de mort (toujours appliquee au Japon, par pendaison).
Sans compter le rythme, le suspens...bref...

Nana. Encore (et toujours) adapte d'un manga de Ai Yazawa.
Nana ont 20 ans et montent a Tokyo pour prendre un nouveau depart.
Nana, c'est Nana Komatsu. Coeur d'artichaud, fashion victime, irresponsable au coeur d'or. Elle rejoint son petit ami.
Nana, c'est Nana Ohsaki. Chanteuse du groupe Blast, femme independante et forte. Elle a decidé de se faire une place dans le milieu musical.
Les deux Nanas se rencontre dans le train qui les conduit a Tokyo. Puis elles se retrouvent lors de la visite d'un appartement: le 707. En japonais le chiffre 7 se prononce "nana"; le 0 se prononce "zero" ou "to" (ui peut se traduire aussi par "et". Pour faire simple: 707 = Nana et Nana.
Les deux Nana, si differentes vont portant devenir dependante l'une de l'autre. Une amitie indescriptible va lier ces deux jeunes femmes, leur permettant d'echanger leur force poour se soutenir.
Si dans le film ont ressent plus le cote fleur bleue, le manga est plus serieux. On parle de vraie vie, d'amour, de rupture, de grossesse non desiree...
Nana c'est: un manga d'au moins 22 volumes (ce n'est pas achevé encore), une serie de 42 episodes, 2 films et pleins de produits derives (notamment inspires de la marque Vivien Westwood).

Dans les fims plus connus: Autant en emporte le vent. Petite film j'ai ete subjuguee par les robes de Scarlett et par son cote libre. Ca n'a pas changé.

Euh...je continuerai demain...je vais dormir

Passionnants vos films!, j'en ai déjà le souffle coupé. Oui, oui, allez dodo, nous attendons la suite avec impatience.

Les films que j'aime suite

VERSUS (ou Versus l'ultime guerrier), de Ryûhei Kitamura
Avec Taku Sakaguchi et Hideo Sakaki

Versus, c'est un ovni dans l'histoire du cinéma. Un mélange de gore, d'action, de chanbara (film de samouraï) et de petit budget.

Un prisonnier s'évade avec un comparse et se retrouve dans une foret. Rapidement, ils
sont rejoint par un groupe de yakuzas qui ont kidnappée une jeune fille amnésique. La situation n'ayant pas évoluée comme le voulaient les yakuzas, notre évadé se retrouve a fuir dans la foret, flanqué de la jeune fille. Mais il se rend vite compte que les yakuzas ne sont pas leur seuls ennemis: la foret sort de leur tombes tous les cadavres ayant étés enterres au fil des ans. Un dernier personnage fait son apparition: le Vrai méchant. Celui qui veut verser le sang de la jeune fille sur la terre de la foret pour obtenir l'immortalité. Le héros se rend alors compte que lui et le Méchant se sont deja rencontres dans une autre vie.

Pour résumer, Versus c'est: un film de zombies, un film d'action (les combats ne déçoivent pas les amateurs du genre), un film de combat de sabres et va même jusqu'à s'immiscer un peu dans le comique.
Tout ça en un seul film.



THE RETURNER



Avec Takeshi Kaneshiro, Anne Suzuki, Goro Kishitani

2084, Miri remonte le temps pour sauver la race humaine de l'extinction. Elle atterri au Japon et tombe sur Miyamoto, un mercenaire solitaire et désabusé qui traque les trafiquants d'organes responsable de la mort de son meilleur ami..
Un peu malgré lui, Miyamoto va tout mettre en œuvre pour aider Miri à trouver l'origine de l'attaque du Doga. Ils n'ont que 72 heures pour réussir.

Returner est un film d'action péchu. L'histoire est presque banal (une remontée dans le temps, le monde à sauver,....) mais les scènes donnent une dimension unique aux combats.
Takeshi Kaneshiro incarne à merveille un Miyamoto, tueur implacable, miné par sa traque des assassins de son ami qui réapprend l'humanité au contact de Miri. Celle-ci est née en pleine guerre et n'a jamais connue un monde en paix. Au contraire toute l'énergie des habitants de la Terre en 2084 est mobilisée pour protéger le monde. Anne Suzuki incarne une jeune fille tantôt froide comme sait l'être un militaire, tantôt désarmante de candeur et d'humanité.